L’héritage
Né le 6 février 1945 dans les collines jamaïcaines et mort 36 ans plus tard à Miami, Robert Nesta Marley lègue à la planète reggae un héritage empoisonné. Comment survivre à celui qui a porté une petite île des Caraïbes inconnue des radars quelques années plus tôt sur le devant de la scène musicale mondiale ? La musique et le message qu’il a porté en tête des hits parades au cours d’une carrière fulgurante ne menacent-elles pas de disparaitre avec lui ?
Que nenni.
Un demi siècle après leur révélation au monde, son sens de la mélodie, sa révolte universelle, ses textes porteurs de rébellion et de paix sont toujours vivaces. Le succès du biopic cinématographique qui lui est dédié- près de 200 millions de dollars de recettes - peut en témoigner. Robert, cash-machine inaltérable.
Nombreux sont les artistes qui se sont inspirés de son œuvre pour mieux la mettre au goût du jour et lui donner une nouvelle dimension. Funk, jazz, big beat, électro, hip-hop et bien sûr reggae : Bobby reste au top et pour longtemps. Il est vivant.
Marley, l’amour et la guerre incarnées en un seul personnage.
Brother Pitbull number one.
Spéciale dédicace, par delà les ondes, par delà les sondes, à l’Astre de Saint Louis :
"Keep on fighting, we don’t want no waiting in vain. Oh yeah !"