C’est de la baballe

Palestine : Armageddon

Jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, la destruction de la bande de Gaza s’intensifie. Israël a décidé de rendre ingouvernable ce territoire après que le mouvement terroriste qui le dirigeait d’une main de fer depuis 2006 eut attaqué de manière ultra violente l’état hébreux en octobre 2023. Bâtiments publics, hôpitaux, universités et même cimetières...tout ce qui peut ressembler de près ou de loin à un reste d’administration publique dans ce corridor est aujourd’hui systématiquement passé au bulldozer, dynamité ou bombardé par Tsahal, une armée officielle que l’on peut également qualifier, et de longue date, de groupe terroriste.

« Vertigineux. Le nombre d’enfants présumés tués en seulement quatre mois à Gaza est plus élevé que le nombre d’enfants tués en quatre ans dans l’ensemble des conflits à travers le monde ».
C’est Philippe Lazzarini, le patron de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, l’UNRWA, qui dresse ce bilan effroyable. Avec un nombre total de victimes palestiniennes dépassant les 30000 au jour où nous écrivons ces lignes, les massacres perpétrés en Palestine feraient presque passer la guerre en Ukraine pour une escarmouche.

Alors que les accords d’Oslo signés en 1993 par Yasser Arafat, Yitzhak Rabin et Bill Clinton laissaient entrevoir une porte de sortie à ce conflit presque centenaire, comment en est-on arrivé là ?

Une fois n’est pas coutume, Radio Pacoul vous propose d’y voir plus clair en écoutant ou en lisant quelques pages informatives. D’abord, la création d’Israël vue par France Culture, ici :
Du partage de la Palestine à la création de l’État d’Israël

Alors pourquoi, alors qu’une majorité écrasante de pays jugent les agissements d’Israël inacceptables, les États-Unis, auto-proclamés leaders du "monde libre", continuent ils à soutenir l’état hébreux dans sa logique mortifère ? Le journal Le Monde propose une explication :
LeMonde
Pourquoi Israël et les Etats-Unis sont-ils de si grands alliés ? Comprendre en trois minutes.

Mais attention danger ! Ne sommes nous pas coupables d’anti-sémitisme en jetant un regard critique, et s’il est besoin de le préciser, horrifié, sur un état fondé après, et peut-être à cause, de l’holocauste, une barbarie sans nom ? C’est ce que l’on voudrait bien nous faire croire. C’est en tous cas l’arme utilisé par les gouvernements israéliens contre tous ceux qui s’opposent à eux.

Car il existe bel et bien une frange de la communauté juive qui se montre très critique. Jonathan Glazer, récipiendaire d’un oscar cette année pour son film ’Zone of Interest’ traitant justement de la shoah, a bien résumé les choses lors de son discours de remerciements :

En France, certains membres de cette même communauté juive n’hésitent pas à s’opposer frontalement à Israël :

Et puisque l’on ne se refait pas, terminons, pour l’instant, par un bon gros son !